fbpx

La souplesse en danse : un must-have ?

On assimile souvent la danse à la souplesse ; il faut être souple pour pratiquer n’importe quel type de danse. Il s’agit sûrement d’un des plus grands mythes concernant cet art.

En effet, il n’est pas nécessaire de savoir toucher ses pieds, faire le grand écart etc… pour pratiquer la danse. Cette discipline représente un enchainement de mouvements, une harmonie entre ces derniers, nul besoin de savoir faire des pirouettes et des sauts impressionnants pour produire quelque chose de beau et harmonieux.

Les gens ne définissent la danse que par le terme de souplesse et ce depuis son arrivée au sein de nos sociétés. Alors que cette faculté ne se développe qu’après coup et représente une part infime dans la pratique. Si, la souplesse était une nécessité la danse ne serait plus de la danse mais un cours de yoga ou de gymnastique.

La souplesse dépend de différents facteurs tels que la respiration, les muscles, les articulations, … C’est pourquoi pour atteindre certains objectifs comme toucher nos pieds, lever la jambe, et autres, il suffit de travailler un ou plusieurs muscles afin de les détendre, les étirer et ainsi les assouplir.

Tout est une question de travail et de persévérance. Oui, certaines personnes sont des « souples de nature » et d’autres au contraire sont « rigides ». Cela ne signifie pas que vous êtes condamnés à être d’une grande souplesse ou tout l’inverse.

Si vous souhaitez devenir souple, il n’y a pas de recette miracle, juste pratiquez, entrainez-vous, mobilisez-vous le plus possible tout en écoutant votre corps.

Alors oubliez ces mythes qui ne cessent d’identifier la souplesse au Saint-Graal des danseurs car ce qui compte réellement c’est toute l’énergie, la bonne volonté et le plaisir que vous mettez dans votre pratique et ce peu importe votre niveau !